Au lieu de nous montrer tels que nous sommes et d’exprimer pleinement notre vérité, nous avons souvent appris dès notre jeunesse à ignorer, minimiser ou dissimuler ce qui se passe en nous, afin d’obtenir l’acceptation, la reconnaissance, l’amour, l’intégration sociale etc. Ainsi, dès notre enfance, nous nous sommes coupés de nous-même pour récolter certains bénéfices issus d’une adaptation à ce que l’on attendait de nous.
Et c’est à partir de cela que, pour beaucoup d’entre nous, s’est initiée insidieusement une forme de violence au quotidien, dans la mesure où la non-écoute et le non soin de soi-même nous dessert, tout en engendrant peu à peu la non-écoute et le non soin de l’autre.
Plus je développe ma capacité à être présent à moi et bienveillant avec moi-même, plus je serai naturellement présent à l’autre et bienveillant avec lui/elle.
Plus je me connais, plus je me comprends, plus je peux connaître et comprendre l’autre. En effet, l’autre n’est jamais qu’un autre « moi-même ».
De cet art d’être présent à soi et à l’autre jaillissent le goût et l’élan de prendre soin du vivant dans son ensemble.